Charlotte ALLAINMAT [Chacha-on-stage], fondatrice de « Equilibre, Art & Bien-Être »


Pouvez-vous nous présenter votre activité ?


Je suis Charlotte, danseuse professionnelle, meneuse de revue, instructeur Zumba® et praticienne massage bien-être.

« Chacha On stage/Equilibre Art & Bien-Être » c’est un concept qui relie la diversité des prestations que je propose : shows, animations, démonstrations, l’enseignement de la danse (spécialisée en danses Afro-Caraïbes ») – une pédagogie qui s’appuie sur la musicalité et la conscience corporelle : de nos jours on à tendance à oublier le principal « prendre soin de soi »… aussi, avec la danse je tente de reconnecter aux postures de base (appuis, posture de la colonne vertébrale, ressenti, isolations…) tout ce qui permet de lâcher prise et de relâcher les tensions ; d’où le lien avec le massage bien-être : c’est un tout pour un mieux-être !

mon site : www.chacha-on-stage.com

Quel a été votre parcours d’entrepreneure ?

Je vais reprendre les termes d’une interview récente « portraits d’entrepreneurs » sur un blog :

Mon parcours professionnel fut quelque peu « schizophrène » : avec d’un côté une formation plus « traditionnelle » (BTS Action Commerciale et BTS Assistant de Développement de Tourisme Local) de l’autre une vie artistique débordante (danseuse, chanteuse…).

J’ai travaillé dans diverses entreprises en tant qu’assistante commerciale, assistante pédagogique, rédactrice marchés publics, assistante à la communication etc…mon dernier poste d’assistante de gestion  à temps partiel dans l’organisation de réception, a laissé place à ma passion qui a doucement prit le dessus….

Pourriez-vous nous dire ce qui vous a donné le déclic pour créer votre entreprise ?


Je dansais surtout en couple et à ce moment, avec mon partenaire nous avions de nombreuses propositions et projets (shows, concerts, animations entreprise, prestations…). Il était plus facile et plus cohérent de passer en statut auto-entrepreneur pour des raisons administratives avant tout.

Avez-vous rencontré des difficultés particulières pour lancer votre activité ?


Pour le lancement de mon activité, j’ai été très bien conseillée et entourée. De plus, comme je suis de nature assez méticuleuse, pianissimo, les éléments se sont mis en place à leur rythme, dans l’ordre et sans anicroche.

C’est ensuite que ce fut difficile – suite à un drame personnel : il a fallu s’accrocher, faire face, continuer… mais l’être humain a d’incroyables ressources… on en tire parfois une force indicible.

Avez-vous été accompagnée pour la création de votre projet, si oui par quel(s) réseau(x) ?


Pour la création de mon projet j’ai eu la chance d’être accompagné pas une conseillère du pôle emploi (!!!) enthousiaste et concernée par mon idée (si, si !) : le démarrage s’est donc fait en douceur. Mon autre atout majeur, c’est une personne de mon entourage direct, une amie de confiance surtout, expert comptable (qui fut ma chef de service précédemment en entreprise et qui m’a formée en tant qu’assistante de gestion).

Elle me soutient beaucoup, me connaît dans tout mon caractère et donc me guide et me conseille dans les  démarches administratives.  Alors que les « logiques administratives françaises » sont connues pour leur complexité, il est rassurant pour une jeune entrepreneure d’avoir un soutien professionnel dans sa gestion au quotidien.

Quel a été votre plan de communication pour vous faire connaitre ?


Avant de devenir auto-entrepreneur, j’étais déjà dans le milieu de la danse en tant que professionnelle à temps partiel. Avec mon partenaire nous avons eu la chance de faire beaucoup de scènes et festivals de prestige , parfois à rayonnement international, aussi, quand j’ai créé mon entreprise, j’étais déjà connue par le public des danses afro-caraïbes ainsi que par leurs acteurs principaux.
Mon nom de scène « chacha on stage » est venu par hasard et bien maladroitement dans la précipitation de création d’un login…  finalement adopté légitimement par les élèves et le public, je l’ai gardé puisqu’il a fait son travail tout seul !

Les visuels « fabrication maison » se sont créés autour de ce pseudo et de tout ce qu’évoquait pour moi ce « on stage ».
Le milieu des danses afro-caraïbes (performances et enseignement) est un milieu à part qui ne répond pas toujours aux codes traditionnels de la communication.

Celle-ci se fait principalement via les réseaux sociaux (facebook , création de groupes, de pages, d’événements… puis en écho : twitter, instagram).

L’image et ce qu’elle véhicule a un impact sur le public, organisateurs et intervenants – un « show business » où la quantité de photos prime (parfois plus que la qualité…), les pages doivent être vivantes et actualisées régulièrement : c’est du « spectacle vivant » à tous points de vue.
Dans la plupart des régions, au niveau national et selon leur zone de « radiation », les danseurs et professeurs se connaissent en majorité ; les aficionados  (le public de danseurs amateurs au sens large) appartiennent à un groupe, une communauté locale, associative ou virtuelle.

La présence sur les réseaux sociaux ainsi que la présence physique sur les événements majeurs sont les clefs pour se faire connaître et reconnaître. Une page d’artiste et/ou de professeur se doit d’être active, partagée par les acteurs du milieu.

Pourquoi avez-vous rejoint la plateforme RéZOé ?


Plateforme qui porte bien son nom puisque c’est justement une personne de mon réseau qui m’a fait découvrir Rézoé : Caroline fait de la comm !
Caroline a réalisé plusieurs « portrait d’entrepreneurs » sur son blog ; suite à cette interview, d’autres échanges ont suivis… jusqu’à RéZOé !

Merci Charlotte !

Contacter Charlotte sur son compte RéZOé

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